Le protoxyde d’azote, communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est de plus en plus détourné pour un usage récréatif. Dans la continuité des rapports produits en 2019, l’Anses et l’ANSM publient de nouveaux chiffres sur ces détournements d’usage signalés aux centres antipoison (CAP) et aux centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance - addictovigilance (CEIP-A). Ils confirment la très nette augmentation des cas d’intoxication en 2020 chez un public jeune. Ces intoxications s’accompagnent de conséquences neurologiques parfois graves et durables, en particulier chez les consommateurs réguliers.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Les pièges à moustiques sont de plus en plus utilisés dans l’espace public pour lutter contre les nuisances liées aux piqûres et contre les maladies transmises par ces insectes. Or, les études actuellement disponibles ne sont pas suffisantes pour démontrer leur efficacité à court terme sur la propagation de ces maladies. Ainsi, l’Anses encourage leur utilisation, en priorité à titre préventif (à moyen et long termes), pour réduire les fortes densités de populations de moustiques dans le cadre d’une stratégie de lutte intégrée. Enfin, l’Anses rappelle que la mise sur le marché et l’emploi de ces pièges doit être conforme à la réglementation.
Les 17 objectifs du développement durable touchent autant nos milieux de vie que notre bien-être personnel et collectif. L'UVED (Université virtuelle en environnement et développement durable) propose quelques centaines de vidéos à propos de chacun de ces objectifs, souvent présentés par des sommités ou des responsables reconnus dans leur domaine.
La dénutrition toucherait 2 millions de Français. En cette semaine nationale de la dénutrition, des professionnels côte-d'oriens nous livrent leurs conseils pour identifier cette affection et aider les enfants et les personnes âgées ou malades à retrouver goût à la nourriture.
Vérifications, mesures, injections… Le quotidien des personnes atteintes de diabète peut générer une charge mentale réelle, mais qui reste sous-estimée. Quelles approches pour soulager ce stress ?
En 2015, la loi d’adaptation de la société au vieillissement marquait en France la volonté politique d’anticiper de manière globale les conséquences du vieillissement démographique. Elle formalisait les constats des recherches et débats publics internationaux qui, depuis longtemps, en soulignent l’ampleur et les multiples implications. Cette chronique fait le point sur ces questions en s’appuyant sur l’expérience de 40 pays caractérisés par une longévité élevée. En 2020, les personnes de 65 ans et plus y sont quatre fois plus nombreuses qu’en 1950 ; au Japon, pays le plus « vieux », leur proportion a bondi de 5 % à 28 % et leur espérance de vie a presque doublé. Une première partie présente les définitions et les mesures du vieillissement démographique, puis la diversité des dynamiques de ces 40 pays. La seconde partie décrit les enjeux multidimensionnels et imbriqués du phénomène en termes sanitaires (quelle limite à la longévité ? quelle évolution de l’espérance de vie en bonne santé ?), sociodémographiques (comment se modifient les configurations conjugales, familiales ?) et économiques, via la problématique des modèles de protection sociale (retraite, aide à l’autonomie, transferts intergénérationnels).
Le vieillissement de la population soulève la question de l’organisation des soins de long terme pour les personnes âgées dépendantes et du lieu de leur prise en charge : à domicile ou dans un établissement. La France a une politique gérontologique décentralisée au niveau départemental ce qui questionne l’équité territoriale de l’accès à la prise en charge de la perte d’autonomie, car chaque département ne dispose pas des mêmes ressources pour mettre en place les politiques qu’il souhaite. Cet article propose un éclairage sur les déterminants de la prise en charge en établissement en combinant deux enquêtes et des données administratives sur l’offre de services de soins de longue durée. Il estime grâce à des modèles multiniveaux le rôle des besoins, des ressources, de l’aide informelle et formelle dans les inégalités territoriales de recours aux établissements, afin d’identifier les contraintes pesant sur les choix des individus. L’analyse montre de fortes différences quant à la probabilité de vivre en établissement en partie dues aux disparités de disponibilité géographique de l’offre formelle. Elles sont renforcées par les disparités de coût financier à la charge des personnes.
Le mouvement « Rues aux enfants » lance un appel à projets en Bourgogne pour fermer temporairement des axes urbains et en faire des aires de jeu pour nos petites têtes. Le dispositif a notamment pour but d’alerter sur la place prégnante de la voiture dans les grandes villes.
Cette recherche sur les femmes victimes de violences en situation de handicap montre que ces dernières sont particulièrement vulnérables aux violences sexuelles. Pour ces femmes, les violences avaient augmenté durant le confinement de près de20 % (contre 7 % pour les autres femmes lors de la précédente enquête menée en 2020.
La santé est déterminée par une pluralité de facteurs sociaux, éducatifs, environnementaux, commerciaux et politiques. Pour agir efficacement et durablement pour la santé des populations et réduire les inégalités, une réponse collective et coordonnée sur l’ensemble des déterminants de la santé est nécessaire. Ce scénario de transformation sociale suppose donc la mise en place de stratégies intersectorielles et des politiques publiques adaptées. Dès lors, il est capital pour tout acteur de santé publique ou de promotion de la santé de savoir rassembler et engager collectivement les différentes parties impliquées. Le plaidoyer est l’ensemble des actions visant à orienter, guider, soutenir l’élaboration de politiques et de pratiques en faveur de la santé de tous. Pour autant, entre le spectre de l’influence et celui du militantisme, le plaidoyer n’a rien d’une pratique simple ou évidente pour les acteurs de santé publique.
La complexité du Vivant et l’étendue de la biodiversité impliquent l’adoption d’une approche transdisciplinaire et intersectorielle, convoquant toutes les sciences, y compris humaines, sociales et participatives. L‘édification de passerelles entre tous les domaines concernés doit devenir un véritable réflexe. Il ne faut toutefois pas faire du concept « Une seule santé » une auberge espagnole ; c’est pourquoi son périmètre doit être au préalable bien défini. La richesse des échanges qui ont eu lieu lors de la conférence du 22 septembre 2020 nous a conduits à approfondir les réflexions afin d‘élaborer un livre blanc formulant des propositions opérationnelles au niveau national. Il s’agit en particulier de poursuivre le décloisonnement entre disciplines et secteurs d’activité, de renforcer la formation et l’information, de développer la prévention et la surveillance et d’encourager la recherche et le développement, en mettant en œuvre des actions audacieuses. L’approche « Une seule santé » doit s’étendre au-delà de la sphère scientifique et académique et bénéficier d‘un portage politique fort et déterminé. ...
One Health constitue aujourd’hui le cadre conceptuel de référence de la plupart des organisations nationales et internationales de santé publique, comme l’Organisation mondiale de la santé (WHO), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) ainsi que les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains.