Aller au contenu principal

Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.

Filtrer
Vidéo
-
LA FABRIQUE A COLIBRIS

Vidéo de sensibilisation à la santé environnementale à destination des personnes sourdes et malentendantes.

Publication
-
SANTE PUBLIQUE FRANCE

Ce document de plaidoyer s'adresse aux élus locaux et à l'ensemble des professionnels œuvrant pour et dans les collectivités territoriales. Ces dernières peuvent agir pour un vieillissement en bonne santé de la population de leurs territoires dès la mi-vie, c'est-à-dire entre 40 et 55 ans. Ses objectifs sont de soutenir la prise de conscience des collectivités territoriales de leur rôle clé auprès des adultes à mi-vie dans la prévention de la perte d'autonomie et des maladies chroniques qui commence bien avant le passage à la retraite ; d'aider à l'identification et à l'approche du public cible et de souligner l'apport des actions favorables à la prévention et promotion de la santé à mi-vie dans la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé.

Publication
-

Au grand âge, la perte d’autonomie, la fatigue, l’isolement, la mobilité, la maladie constituent autant de freins supplémentaires à la possibilité de bien se nourrir. À partir des échanges au cours de tables de réflexion menées avec plusieurs groupes de personnes âgées en Région wallonne, en Belgique, cet article explore les évolutions de leur assiette tout au long de leur parcours biographique. L’outil d’animation « Mon assiette au fil de la vie », mis en place par l’association Âgo durant les mois de juin 2023 à janvier 2024 dans le cadre d’un projet d’éducation permanente sur l’alimentation durable, encourage la prise de conscience des participants et est propice à la définition, voire à la découverte, de pistes promouvant une nourriture saine, équilibrée et adéquate au grand âge. En cela, le dispositif que nous avons mobilisé éclaire, à partir du point de vue des principaux concernés, les préoccupations des seniors sur les enjeux du vieillissement et de l’alimentation.

Publication
-
GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2024 ; 46(175) : pp. 105-117

Je suis psychologue clinicien exerçant en Ehpad. Je souhaite faire un retour d’expérience concernant un dispositif intitulé P’tit déj chez l’habitant. L’idée du projet était d’insuffler une nouvelle dynamique chez les personnes âgées, consistant à faire évoluer la posture d’attente, à celle d’être attendu. Pour cela, je me suis appuyé sur l’alimentation, ou l’acte de manger, en proposant aux résidents de partager un petit déjeuner chez des habitants désireux de les accueillir. Ce dispositif avait deux objectifs : d’une part, lutter contre l’isolement de personnes atteintes de maladie neurodégénérative de type Alzheimer, d’autre part, engager une rencontre entre des habitants et des résidents pour vivre un moment convivial. Ainsi, je propose la restitution problématisée d’un dispositif qui s’étaye sur l’ancrage alimentaire à travers le partage d’un petit déjeuner. La réalisation de ce dispositif a vu le jour grâce à un croissant mangé à une terrasse de café avec une résidente : raison originelle du choix concernant le petit déjeuner chez l’habitant. L’analyse consiste à mettre en évidence les difficultés rencontrées lors de la mise en place de ce dispositif et la manière dont l’outil alimentation a été une porte d’entrée pour faire rencontre.

Publication
-

Penser un habitat, c’est penser les actes de la vie quotidienne, parmi lesquels les pratiques alimentaires structurent le quotidien et les interactions. Avec l’avancée en âge, elles sont bouleversées et engendrent parfois un appauvrissement nutritionnel pouvant remettre en question la possibilité de vieillir à domicile. L’objectif de l’étude est d’explorer les pratiques alimentaires individuelles et collectives de personnes âgées résidant au sein d’un habitat dit inclusif.
Le recueil de données s’appuie sur des observations, notamment dans un espace commun d’un habitat inclusif. Deux entretiens collectifs ont été animés avec une dizaine de personnes et des entretiens individuels ont été réalisés auprès de 8 habitants avec la passation d’une échelle d’évaluation de la dénutrition.
Malgré quelques solidarités de voisinage, les pratiques alimentaires individuelles demeurent impactées par l’isolement social, la précarité et une confusion dans les recommandations nutritionnelles engendrant pour certains un risque de dénutrition. Si des habitants se sont fédérés pour accéder de façon plus libre à la salle commune et qu’une forme de commensalité émerge dans l’espace collectif, grâce à la place centrale de l’animatrice et d’habitantes, des conflits d’usage et rapports de domination viennent l’entraver.
L’observation des pratiques alimentaires des personnes âgées résidant en habitat inclusif montre qu’au niveau individuel, les pratiques alimentaires restent inchangées et que sans projet social et spatial collectif émanant des habitants, la commensalité, pourtant portée comme vecteur de la lutte contre la dénutrition, ne peut prendre vie et se pérenniser.

Publication
-
GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2024 ; 46(175) : pp. 65-80

En France, il est estimé qu’entre 15 à 38 % des résidents en Ehpad sont dénutris. Dans ce contexte, l’objectif de cette étude est d’évaluer les effets de l’aménagement physique d’une salle de restauration sur la prise alimentaire des résidents vivant en Ehpad ainsi que leurs interactions sociales et leur plaisir alimentaire. L’étude mise en place est une étude interventionnelle comportant deux situations : une situation contrôle dans laquelle l’environnement de prise de repas n’a pas été modifié (N = 7) et une situation expérimentale dans laquelle l’environnement a été modifié (N = 9). L’intervention consiste à modifier l’ambiance de la salle de restauration afin de la rendre plus conviviale (i.e., décoration, musique) et ceci à raison de 2 jours par semaine pendant 4 semaines (8 séances au total). Les résultats montrent que les résidents déjeunant dans un environnement plus convivial consomment davantage l’entrée et le plat (mais pas le dessert), qu’ils ont un plaisir à manger important et qu’ils ont davantage d’interactions sociales (entre résidents et entre résidents et soignants) comparativement aux résidents du groupe sans intervention. Compte tenu de la problématique nutritionnelle en Ehpad, cette étude propose une piste prometteuse pour améliorer à moindre coût le plaisir de manger et la prise alimentaire chez des personnes âgées dépendantes.

Publication
-
DEVENIR 2024 ; 36(4) : pp. 270-289

Cette étude s’intéresse à l’anxiété maternelle du post-partum et aux liens entretenus avec le vécu de l’accouchement, le sentiment de sécurité postnatal et l’attachement de la mère au partenaire, sa propre mère et son propre père. Un total de 1 560 mères ayant un enfant âgé de moins de 12 mois ont répondu en ligne à un questionnaire sociodémographique, ainsi qu’aux versions françaises du Postpartum Specific Anxiety Scale, du Parents’ Postnatal Sense of Security instrument, du questionnaire d’évaluation du vécu de l’accouchement et du Experience in Close Relationships-Relationship Structures. Les résultats montrent que le sentiment de sécurité postnatal est significativement corrélé à l’anxiété postnatale et à l’évaluation du vécu de l’accouchement, et qu’il prédit significativement l’anxiété postnatale. L’anxiété dans l’attachement au partenaire est la seule dimension de l’attachement qui prédit le sentiment de sécurité postnatal, le vécu de l’accouchement et l’anxiété postnatale. Elle est également médiatrice des relations entre le sentiment de sécurité postnatal et le vécu de l’accouchement avec l’anxiété postnatale. L’anxiété dans l’attachement au partenaire mérite donc d’être davantage investiguée dans son rôle concernant le vécu psychologique de la période postnatale.

Publication
-
DEVENIR 2024 ; 36(4) : pp. 250-269

Le Matthey Generic Mood Questionnaire (MGMQ) est une mesure de dépistage de la santé émotionnelle validée chez des femmes et des hommes anglophones et italophones en période périnatale. Cette étude a exploré sa pertinence pour les femmes arabophones. Il a été traduit, approuvé sur le plan culturel et administré à 354 femmes arabophones en post-partum en Arabie saoudite, en même temps que d’autres mesures de l’humeur. Deux semaines plus tard, 185 de ces femmes ont participé à un entretien téléphonique, en arabe, avec la responsable arabe du projet. Elles ont à nouveau répondu aux mesures d’autoévaluation, ainsi qu’à un entretien de diagnostic des troubles dépressifs et anxieux. Le MGMQ a montré une sensibilité (66,7-73,3 %) et une spécificité (81,3-84,5 %) satisfaisantes par rapport au diagnostic de dépression majeure ou d’anxiété, ainsi qu’une fiabilité satisfaisante et une validité concomitante par rapport à d’autres échelles d’évaluation de l’humeur et de l’expérience. Toutes les femmes ont répondu à la question « Raison de la détresse » du MGMQ. Le MGMQ est donc un outil de dépistage de l’humeur adapté aux femmes arabophones, qui fournissent également des informations utiles aux cliniciens.

Publicaiton
-
HEGEL 2024 ; 14 : pp. 407-413

Nous avons voulu montrer comment la démarche de la gériatrie pouvait se rapprocher de celle de la médecine intégrative. Nous avons précisé l’ensemble des approches psychocorporelles qui étaient déjà utilisées en gériatrie pour apporter des réponses complémentaires aux thérapeutiques classiques pour de nombreuses pathologies aiguës ou chroniques des patients âgés. Nous avons, enfin, voulu détailler tout ce que ces approches pouvaient apporter aux patients, au personnel soignant et à la qualité de leurs relations thérapeutiques.

Actualité
-
MILLENAIRE3. GRAND LYON.COM

Les enquêtes s’intéressant à la qualité des relations avec les usagers dans les services publics de la santé, du social et du médico-social montrent qu’un certain nombre de situations conflictuelles mettent en jeu des interprétations erronées du comportement des parties en présence. Par exemple, les professionnels évoquent régulièrement avoir ressenti comme une tentative d’intimidation le fait que plusieurs membres de la famille viennent à un entretien individuel ou aux urgences. À l’inverse, certains usagers peuvent être heurtés par des comportements ou propos de professionnels. Face à ces situations, la dimension interculturelle est très rarement évoquée en tant que piste de compréhension des tensions, et encore plus rarement comme un outil de prévention, d’amélioration de la qualité du service.

Publication
-
COUR DES COMPTES

Les politiques d’aides sociales se caractérisent prioritairement par le versement de minima sociaux (plus de 30 Mds€ en 2024). Depuis 2015, les juridictions financières ont travaillé sur les principales prestations sociales monétaires. Cependant, ces allocations ne suffisent pas toujours à résoudre durablement les difficultés des personnes qui les perçoivent et à assurer leur insertion dans la société. En complément, l’action d’un travailleur social est censée rendre plus efficaces les prestations monétaires sociales. Les instructions menées par la Cour ont porté sur deux institutions majeures intervenant dans le champ social : les départements et les caisses d’allocations familiales. Une enquête a également porté sur la formation des travailleurs sociaux.