Après un premier appel à la vigilance en avril sur la recrudescence de la coqueluche en Europe et en France au 1er trimestre 2024, Santé publique France confirme le démarrage d’un nouveau cycle épidémique sur le territoire. Alors qu’au 1er trimestre, quelques régions rapportaient des cas groupés, l’ensemble du territoire est désormais concerné avec des hausses importantes, tous réseaux de surveillance confondus.
Veille documentaire
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Une étude montre que près d’un tiers des adultes dans le monde ne bouge pas assez, ce qui risque d’accroître encore le nombre de cas de maladies chroniques.
A l’occasion de son nouveau programme virtuel « Slow Diabète estival », qui se déroulera du 22 juillet au 26 août, la Fédération a souhaité mettre l’accent sur la santé mentale des personnes vivant avec une maladie chronique dans l’un de ces 6 modules afin de sensibiliser à l’importance de cette thématique qui se trouve au cœur de la vie des patients atteints d’une maladie chronique.
Dans la perspective du prochain PNNS 2025-2030 et sur la base des contributions des acteurs nationaux et territoriaux pilotes, un bilan a été dressé sur l’avancée de l’ensemble des actions du 4ème Programme national nutrition santé (PNNS 4), lancé en septembre 2019, tant sur le volet de l’alimentation que de l’activité physique.
La France joue un rôle moteur dans l’approche internationale « Une Seule Santé ». Depuis son émergence en 2004 lors du colloque « One World One Health », organisé par la Wildlife Conservation Society et l’université Rockefeller, One Health, “Une Seule Santé”, a dépassé son état théorique pour prendre une forme concrète et organisée. Des projets se déploient à l’échelle internationale avec la mise en œuvre notable, sur initiative franco-allemande, du One Health High Level Expert Panel (OHHLEP). En France, des mesures telles que la publication du plan national santé environnement (PNSE 4) en 2021 qui affirme l’approche Une Seule Santé, la création du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (COVARS) en 2022 et l’animation du Groupe Santé Environnement (GSE) illustrent cette concrétisation. À l’échelon local, de multiples porteurs de projets, soutenus par les plans régionaux de santé environnement (PRSE) coorganisés par les élus des collectivités territoriales et les Agences Régionales de Santé, participent activement à ce changement.
Cette première publication sur ce sujet s’attache à présenter de manière pédagogique la notion « d’urbanisme favorable à la santé ». Elle questionne les leviers mobilisables par les acteurs de La Fabrique de la Ville pour agir localement sur les enjeux de santé globale et environnementale.
La plupart du temps, les idées suicidaires des personnes âgées sont le signe d’une difficulté à faire face à une accumulation de difficultés de la vie quotidienne. 70 % des suicidants souffrent de dépression, tout comme les difficultés somatiques (douleurs, les incapacités fonctionnelles…).
Le diagnostic est établi en se basant sur un ensemble de critères à la fois épidémiologiques (exposition aux piqûres de tiques), cliniques (symptômes cutanés, articulaires, neurologiques) et biologiques (prise de sang, ponction lombaire ou articulaire). Des biais cognitifs, peuvent perturber le diagnostic.
Au lancement de la surveillance renforcée des arboviroses et face à l’augmentation de cas de dengue importés observée sur le territoire depuis 2023, Santé publique France rappelle l’importance du diagnostic et du signalement des cas par les professionnels de santé.
Cette revue systématique vise à fournir une mise à jour des preuves scientifiques concernant les politiques de campus sans tabac/sans fumée (TFC/SFC), en utilisant une approche d'interventions complexes. Participants/méthodes : Nous avons effectué une recherche dans les bases de données PubMed, Scopus et Web of Science en combinant les termes de recherche tobacco-free ou smoke-free, campus, university or college et policy pour tous les articles indexés publiés jusqu'en juin 2023. Les études ont été incluses si elles présentaient des recherches sur la mise en œuvre avant/après du TFC/SFC ou des composantes de la politique. Deux codeurs ont extrait et synthétisé les données et évalué le risque de biais. Résultats : Au total, 113 études ont été incluses, rapportant des données de 2005 à 2023 dans 17 pays. Les données ont été classées dans trois des quatre phases du cadre du Medical Research Council (MRC), à savoir faisabilité (n=24), mise en œuvre (n=34) et évaluation (n=69). Cette étude montre que l'élaboration d'une politique, la communication, les stratégies d'application et les services d'aide au sevrage tabagique sont des éléments essentiels de la politique. Les TCF/SFC sont efficaces pour réduire le tabagisme et l'exposition au tabagisme passif, mais ils favorisent également le vapotage. Peu de recherches ont été menées sur l'effet des TCF/SFC sur la consommation de tabac sans fumée. Conclusion : Cette étude aborde les incertitudes qui subsistent dans les données probantes sur le processus de mise en œuvre de la TFC/SFC. Nous présentons ensuite une série de recommandations à l'intention des administrateurs d'université.
L’édition 2023 de l’étude EROPP a interrogé un échantillon représentatif de 14 984 adultes âgés de 18 à 75 ans de France hexagonale. En 2023, la moitié des adultes de France hexagonale a déjà expérimenté le cannabis. L’usage de cannabis au cours des 12 derniers mois concerne 10,8 % des adultes, en stabilité depuis une dizaine d’années. L’usage de cannabis progresse parmi les groupes les plus âgés tandis qu’il diminue parmi les plus jeunes. La cocaïne reste la drogue illicite la plus consommée après le cannabis, avec 2,7 % des adultes en 2023 qui en ont pris au moins une fois au cours des 12 derniers mois. Les usages de stimulants tels que la cocaïne, la MDMA (ecstasy) sont en forte augmentation entre 2017 et 2023. [Résumé d'éditeur]
Dans le cadre du Plan Dispositifs Médicaux Innovants France 2030, le Grand Défi 'Dispositifs médicaux numériques en santé mentale' vise à faire émerger des technologies de santé numériques innovantes en santé mentale et en psychiatrie. L’objectif est également d’assurer l’accès aux dispositifs médicaux numériques permettant de répondre aux besoins (non couverts ou partiellement couverts) des patients, des aidants et des professionnels pour la prévention, le diagnostic, la prise en charge, le suivi et le rétablissement dans le champ de la santé mentale. La méthodologie d’élaboration du plan d’actions du Grand Défi a permis de faire émerger un ensemble de propositions d’actions suite à l’audition de 153 acteurs et en concertation avec le comité d’experts du Grand Défi 'DM Numériques en santé mentale' mis en place début 2024. Dans la lignée de tous les travaux menés sur le numérique en santé par la Délégation au numérique en santé (DNS), il est co-construit avec les acteurs de l’écosystème sans qui l’Etat ne pourrait avancer avec la même ambition. Cette transformation nous engage collectivement : opérateurs, territoires, professionnels et établissements, entreprises du secteur et citoyens. Ce Grand Défi fixe les quatre axes suivants déclinés en différentes mesures. Axe 1 : Innovation & Recherche sur les DM numériques en santé mentale et en psychiatrie. Axe 2 : Génération de preuves et évaluation de l’intérêt des DMN en santé mentale et en psychiatrie. Axe 3 : Prise en charge, intégration dans la pratique, adoption par les usagers des DMN en santé mentale et en psychiatrie. Axe 4 : Sensibilisation et formation des usagers et des professionnels. [Résumé d'éditeur]