La COVID-19 a transformé l’environnement médiatique familial et suscité des recherches sur les effets de l’exposition aux médias sur écran et de leur utilisation chez les jeunes enfants. La présente mise à jour d’un document de principes de la SCP publié en 2017 passe de nouveau en revue les bienfaits et les risques potentiels des médias sur écran chez les enfants de moins de cinq ans et s’attarde sur leur santé développementale, psychosociale et physique. Quatre principes reposant sur des données probantes — limiter le temps d’écran, en atténuer les effets négatifs, les utiliser en pleine conscience et donner l’exemple d’habitudes saines — continuent d’orienter l’expérience précoce des enfants dans un paysage médiatique en rapide évolution. Les connaissances sur l’apprentissage et le développement des jeunes enfants éclairent les pratiques exemplaires recommandées aux professionnels de la santé et aux professionnels de la petite enfance (p. ex., éducatrices à la petite enfance, fournisseurs de services de garde). Les conseils préventifs devraient désormais inclure l’utilisation des écrans par les enfants et les familles en contexte de pandémie (et par la suite).
Veille documentaire
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Comment le jeu peut aider à acquérir, chez les tout-petits, les compétences socles qui constituent les bases du développement des compétences psychosociales ? Et comment la promotion de la santé peut-elle aider à développer autant que possible une culture du jeu, commune aux professionnels et aux parents ?
Les recommandations en matière éducative prescrivent généralement de maintenir les enfants de moins de trois ans éloignés des écrans et d’accompagner très progressivement leur insertion dans leur quotidien dans les années qui suivent. La réalité, telle que décrite par la cohorte Elfe, est différente : à deux ans, les trois quarts des enfants sont maintenus à distance des écrans numériques (hors télévision), mais dès l’âge de trois ans et demi, plus de quatre sur dix en utilisent régulièrement et plus de la moitié à cinq ans et demi. Durant les six premières années de la vie, seuls quatre enfants sur dix sont durablement maintenus à distance des écrans numériques et plus de cinq sur dix augmentent, parfois fortement, leur temps d’écran. À l’inverse, un enfant sur dix avait une utilisation très développée dès deux ans et voit sa consommation diminuer. Ces trajectoires dépendent non seulement des caractéristiques sociales des familles, notamment de leurs ressources économiques et culturelles, de la place de la fratrie mais également des pratiques des parents, qu’elles soient individuelles ou partagées avec l’enfant avant ses trois ans.
Les termes de « vulnérabilité » et de « fragilité » ont peu à peu pris une place grandissante dans les discours des pouvoirs publics et des médias pour désigner une multitude de situations : du handicap à la pauvreté, de la précarité professionnelle à la relégation territoriale, etc. La liste est longue et contingente des travaux qui analysent ces phénomènes A l’heure où une réflexion est entamée au niveau institutionnel sur une possible fusion et simplification de différents minimas sociaux, et alors que différents mouvements sociaux (Gilets Jaunes, grèves relatives à la réforme des retraites) pointent les projecteurs sur différents types de difficultés, il nous a paru intéressant de tenter de dresser un état des lieux de la mesure de différentes vulnérabilités.
Ce dossier documentaire accompagne le dispositif du service sanitaire en Bourgogne-Franche-Comté. Il vient en complément au dossier documentaire Faire le tour de la promotion de la santé… en 180 minutes (ou presque). Il présente des références bibliographiques sur la thématique de l’exposition des enfants et des adolescents aux écrans, avec une approche en promotion de la santé.
Les 10 % les plus pauvres risquent trois fois plus de souffrir de diabète que les 10 % les plus riches. Cette inégalité sociale se constate pour les problèmes cardiaques, les maladies du foie et les maladies psychiatriques. Le risque d’avoir un cancer en revanche n’est pas lié aux revenus.
La difficulté à vivre traverse la plupart des alcooliques, toxicomanes et autres dépendants. C'est face à ce constat qu'interviennent les douze étapes, qui offrent la possibilité de donner un nouveau sens à sa vie, remplir un vide existentiel.
Une rapide traversée de l’histoire française des troubles mentaux suffit à comprendre à quel point des représentations, parfois millénaires, imprègnent encore nos conceptions « modernes ». Une brève rétrospective sur cet héritage apparaît comme un préalable à tout chantier visant à diminuer cette stigmatisation.
Précarisées par des lois abolitionnistes et les confinements, les travailleuses du sexe sont également fragilisées par le comportement et les remarques de nombre de professionnels de santé, qui les éloignent du soin.
Ce document canadien, cadre de référence présente les fondements, les objectifs et les éléments-clés à prendre en considération quant aux meilleures pratiques en matière de promotion de la santé mentale positive et de prévention en contexte scolaire, en cohérence avec l’approche École en santé.
Le CESE lance un questionnaire sur le thème « Dérèglements climatiques et santé au travail ». Les dérèglements climatiques qui se multiplient (canicule, sécheresse, intempéries) interrogent les acteurs du monde du travail sur les bons moyens de prévention pour continuer à travailler dans ces conditions, mais aussi pour mieux travailler. Le questionnaire du CESE s’adresse aux représentants des personnels du public et du privé, employeurs des petites et grandes entreprises et de la fonction publique.
La santé mentale reste « le parent pauvre de notre système de santé », déplore, dans une tribune au « Monde », un collectif de spécialistes de l’innovation dans ce domaine. Ils invitent les acteurs privés et publics à se mobiliser comme cela avait été le cas pour le plan Cancer en 2003.