Les femmes avec déficience intellectuelle souffrent de multiples et constantes représentations négatives au sujet de leur intimité. Des évolutions sont essentielles pour que leur santé sexuelle cesse d’en pâtir.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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L'analyse des données du Baromètre de Santé publique France 2017 permet de constater qu'il existe de fortes disparités entre secteurs d'activité concernant la consommation de substances psychoactives. Parmi les hommes actifs occupés des secteurs agriculture, sylviculture et pêche, construction et activités immobilières, la consommation déclarée de drogues licites (tabac et alcool) est plus fréquente par rapport à la moyenne. Parmi l'ensemble des actifs occupés (hommes et femmes) des secteurs hébergement et restauration, et arts, spectacles et activités récréatives, la consommation déclarée de drogues licites et illicites est plus fréquente par rapport à la moyenne.
Ce webinaire a pour objectif de répondre aux interrogations sur les modalités de candidature de la 8ème édition de l'appel à projet.
Cette étude qualitative de documents d’enregistrement sélectionnés pour l’euthanasie aux Pays-Bas suggère qu’une accumulation de troubles liés à l’âge conduisant à une demande d’euthanasie et de suicide assisté est souvent liée à la dimension psychosociale et existentielle de la souffrance. Les résultats de cette étude unique invitent à la réflexion sur notre attitude face aux troubles liés à l’âge qui engendrent des souffrances (insupportables), à la fois selon une approche médicale spécifique et une prise en charge sociale.
L’ensemble des acteurs locaux en quartiers prioritaires de la politique de la ville partagent aujourd’hui le diagnostic d’une fragilité préexistante et accrue par la crise sanitaire et économique des 6 millions d’habitants y résidant : moindre espérance de vie, une sur-représentation des maladies chroniques liées souvent à des conditions d’emplois et d’habitats dégradés, qui impactent l’hygiène de vie et le recours aux soins (non recours ou recours trop tardif), accompagnés d’une prégnance des souffrances psychologiques.
La crise du Covid-19 a précipité les retraités dans un isolement social intense, comme le révèle une étude de l’association Les Petits Frères des pauvres, qui appelle à faire de cette question une priorité politique.
L’évaluation d’impact sur la santé (EIS) est un outil qui peut être utilisé pour analyser les impacts potentiels sur la santé des politiques relatives aux changements climatiques avant leur mise en œuvre. L’objectif de notre étude est ainsi d’analyser comment l’EIS est utilisée dans l’élaboration de ces politiques.
Et si s’orienter dans le système de santé était devenu un véritable parcours du combattant pour les patients ? La crise sanitaire a montré la résilience des acteurs de terrain, elle a aussi levé le voile sur l’opacité de notre système de santé, la multiplication des structures et les fonctionnements en silo. Ces dysfonctionnements se répercutent sur les prises en charge des patients, sur les coûts et sur la qualité des soins. Dans cette note, l’Institut Montaigne formule cinq axes de recommandations : investir sur le capital humain ; faire de la qualité la boussole du système ; miser sur les données de santé ; faciliter l’accès à la e-santé et inciter à la coordination entre acteurs.
Les changements climatiques sont à l’œuvre et notre trajectoire suit pour l’instant celles des scénarios élevés d’émissions de gaz à effet de serre. Des politiques d’atténuation ambitieuses sont nécessaires pour éviter le pire. Ces politiques doivent d’une part tenir compte des inégalités sociales dans leur élaboration, et d’autre part être pensées sous l’angle des potentiels avantages qu’elles offrent en matière de santé publique… car ces derniers sont nombreux.
Convaincus que la promotion de la santé répond aux mêmes enjeux et utilise les mêmes outils conceptuels et opérationnels que ceux de la transition socio-écologique, un module de formation « Inégalités sociales de santé et transition socio-écologique » avait été préparé avec Chantal Vandoorne et des collègues français du secteur de l’environnement pour la 18ème Université d’été francophone en santé publique à Besançon.
À la faveur de la pandémie de la Covid-19, la question du suicide a bénéficié d’un éclairage médiatique qui n’avait sans doute plus eu lieu depuis ce qui fut appelé la « crise des suicides » de France Télécom en 2009. Pourtant, entre ces deux périodes, le nombre de suicides en France n’a pas connu de véritable bouleversement, oscillant autour de 9000 à 10 000 par an même si la tendance est plutôt à une baisse des taux depuis le début des années 1990.
La bonne nouvelle pour tous est que les preuves s’accumulent pour suggérer que faire moins de 10 000 pas peut être tout aussi valable pour la santé. L’étude la plus récente, menée par l’Université du Massachusetts, a suivi plus de 2 000 adultes d’âge moyen de différentes origines ethniques pendant 11 ans. Les chercheurs ont constaté que les personnes faisant au moins 7 000 pas par jour avaient un risque de décès inférieur de 50 à 70 % pendant la période d’étude par rapport à celles faisant moins de 7 000 pas par jour.