Coordonnée par l’Uniopss avec 16 partenaires, la Semaine bleue, ou Semaine nationale des retraités et personnes âgées, donnera lieu à de nombreuses actions, du 6 au 12 octobre 2025, pour célébrer la place des personnes âgées dans notre société et l’entente entre les générations. Lors du lancement de la démarche, ce 1er octobre, le Conseil de l’âge a présenté ses propositions pour un plan de lutte contre l’âgisme, considérant que cet âgisme est l’explication de notre difficulté à vraiment agir pour accompagner le vieillissement de la population.
Veille documentaire
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La pratique d’activités sportives et récréatives procure aux jeunes des bénéfices importants sur leur santé. Par exemple, l’activité physique leur permet de développer leur santé cardiovasculaire et leurs compétences sociales. Cependant, elle peut comporter des risques de blessures comme les commotions cérébrales, en particulier dans les sports de contact et à haut risque de collision. Une synthèse des connaissances, produite par l’Institut national de santé publique du Québec, répertorie les stratégies ayant fait l’objet d’une évaluation en matière de prévention des commotions cérébrales en contexte récréatif et sportif chez les jeunes de moins de 25 ans.
C’est un mot qui peut provoquer des tensions dans toutes les classes sociales, notamment les classes populaires. Celui d’écologie, qui se retrouve parfois associé à des solutions inaccessibles, à des discours moralisateurs. Pourtant, comme le montrent les résultats d’une recherche-action, menée en Bourgogne-Franche-Comté, auprès de collectifs citoyens avec des personnes en situation de précarité, ces dernières sont tout sauf insensibles aux enjeux environnementaux. Elles sont même pourvoyeuses de solutions.
L’éducation alimentaire est un sujet au cœur de nombreux débats contemporains portés par le double enjeu de la santé publique et des impératifs environnementaux. Le plan « Bien manger pour tous » lancé en 2023, visant à démocratiser l’accès à une alimentation de qualité, ainsi que les débats parlementaires sur l’encadrement de la publicité alimentaire pour les enfants, témoignent de cette préoccupation croissante des pouvoirs publics. L’urgence climatique et les objectifs français de neutralité carbone d’ici à 2050 ajoutent une dimension supplémentaire à ces enjeux. Cependant, les difficultés d’appropriation de normes alimentaires, conçues dans le but d’améliorer le niveau de santé, peuvent parfois générer des inégalités selon les milieux socioéconomiques des élèves.
C’est pour mieux saisir ces dynamiques complexes et les défis qu’elles soulèvent que l’Édubref n°27 de mai 2025 propose un éclairage sur l’éducation à l'alimentation en milieu scolaire français. Il y interroge la notion de « bonnes pratiques » et explore les tensions inhérentes entre les recommandations institutionnelles et les réalités socioculturelles des élèves. Enfin, il propose des pistes de réflexion en identifiant les éléments pluridisciplinaires utiles aux personnes enseignantes dans l’organisation des dispositifs d’éducation à l’alimentation.
Le programme PrescAPP étudie la conception, la mise en œuvre et la réception des politiques publiques, suite à la loi instaurant et encadrant la prescription d’activité
physique adaptée (PAP). Le projet vise à montrer comment les normes de santé publique contemporaines se diffusent dans chaque « petite » mesure de santé publique, tant dans leur organisation, leur mise en œuvre que leur appropriation. Il met aussi en lumière comment les inégalités sociales et territoriales structurent ces processus de mise en œuvre et d’appropriation.
Les clubs sportifs jouent un rôle essentiel dans le bien-être physique, mental et social de leurs membres. Néanmoins, les clubs sportifs de masse sont généralement gérés par des bénévoles qui manquent parfois des connaissances et du soutien nécessaires pour promouvoir la santé et le bien-être de leurs membres, au-delà des aspects techniques et tactiques du sport. Ce guide de mise en œuvre est conçu pour accompagner les responsables de clubs sportifs (bénévoles, dirigeants, membres de la direction ou du conseil d'administration, y compris les parents et les participants) et toute personne intéressée par la promotion de la santé dans et par le sport organisé. La première section de ce guide présente un contexte théorique, notamment les caractéristiques et les rôles des responsables sportifs promoteurs de la santé, ainsi que les étapes de progression des pratiques des clubs sportifs en matière de promotion de la santé. La deuxième section présente des études de cas de bonnes pratiques illustrant comment les clubs sportifs peuvent promouvoir la santé. La troisième section présente un outil d'observation permettant d'évaluer l'impact de l'environnement d'un club sportif sur la santé. La quatrième section présente des stratégies permettant aux responsables de mettre en œuvre la promotion de la santé. Ce guide pratique décrit un processus clair pour intégrer la promotion de la santé au sein des clubs sportifs et met en évidence comment les responsables peuvent contribuer de manière significative à des communautés plus saines en favorisant et en soutenant la santé et le bien-être des participants et des membres du club.
On parle beaucoup des usages de l’intelligence artificielle générative dans le cadre universitaire. Mais les étudiants s’en servent aussi dans leur quotidien pour résoudre des questions pratiques et, par exemple, pour mieux équilibrer leur alimentation. Enquête sur leurs objectifs et les risques éventuels liés à ces nouveaux comportements de consommation.
L’objectif global de cette enquête est de contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes hébergées en HUDA, notamment en accompagnant les
structures responsables d’HUDA en Île-de-France dans l’adaptation de leurs dispositifs via une meilleure connaissance des besoins de leur public, un échange de bonnes pratiques et la formulation de recommandations opérationnelles et de plaidoyer.
. L’insécurité alimentaire des ménages constitue une préoccupation importante sur le plan de la santé publique et des politiques au Canada et elle touche un nombre toujours croissant de personnes dans cette période d’incertitude économique et d’inflation. L’objectif de cette revue systématique était de faire la synthèse des données probantes sur les interventions axées sur l’alimentation susceptibles de réduire l’insécurité alimentaire des ménages au Canada
Les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) peuvent jouer un rôle dans la dynamique de santé publique en structurant des systèmes alimentaires locaux, durables et inclusifs. Ils permettent de relocaliser la production, de renforcer l’autonomie des territoires, de faciliter l’accès à une alimentation de qualité pour tous et de mobiliser les acteurs locaux autour d’une vision commune de la transition.
À l’issue d’un cycle de travaux et de publications, le Conseil de l’âge a adopté des propositions pouvant inspirer ou intégrer un plan de lutte contre l’âgisme, qu’il appelle de ses vœux. Le Conseil présente dix mesures structurées en quatre axes, visant à mieux connaître les réalités du vieillissement, nuancer les représentations sociales qui lui sont associées, favoriser l’engagement des seniors et préparer les institutions à une société de la longévité. En intégrant la question de l’âgisme dans les politiques publiques nationales et territoriales, et dans un contexte de risque de « fracture » générationnelle, le Conseil de l’âge propose des mesures pouvant contribuer à une société plus fraternelle entre les âges, et mieux préparée à entrer dans la transition démographique.
Le Conseil de l’Âge a engagé, dans le prolongement de ses travaux de 2019, une réflexion visant à moderniser et affiner le vocabulaire relatif à l’âge et aux personnes âgées, afin de proposer un lexique de l’âge clair et respectueux. Qui ne masque ni les hauts ni les bas de l’avancée en âge, et permette à chacun, quel que soit son âge, de s’y reconnaître. Un avis synthétisant les réflexions du Conseil de l’Âge a été établi à partir de ses travaux en ateliers et des discussions de ses membres en séance plénière. Il offre une analyse d’ensemble sur la manière dont le langage peut ou non soutenir la dignité, la diversité et la reconnaissance des parcours de vie à tous les âges. En conclusion de ses réflexions, le Conseil propose des éléments de guidance permettant de déployer une démarche inclusive et adaptée dans l’usage du vocabulaire. Il diffuse un guide pratique d’une page, conçu que chacun puisse s’y référer et contribuer par le choix des mots justement adaptés à chaque situation.