Alors que le premier programme scolaire consacré à l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité doit être publié prochainement, des professeurs des écoles témoignent des interrogations des élèves et de leur appréhension face aux réactions des parents.
Veille documentaire
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Alors que la santé mentale a été décrétée Grande cause nationale en 2025, l’accès aux soins reste très dégradé en psychiatrie. De nombreux adolescents et jeunes adultes restent en grande souffrance depuis la pandémie de Covid-19. Face à la stigmatisation et aux retards dans l’accès aux soins, des associations de patients sont mobilisées pour leur venir en aide. Et formulent des propositions.
Dans le cadre de la 35e semaine de prévention du suicide, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui anime l’Observatoire national du suicide (ONS), synthétise les grandes tendances observées à partir des statistiques disponibles sur les conduites suicidaires. Après plusieurs décennies de baisse, le taux de suicide semble avoir atteint un plancher à la fin des années 2010. Les hommes âgés restent la catégorie la plus exposée au risque suicidaire et les hospitalisations pour gestes auto-infligés (tentatives de suicide et automutilation) ont retrouvé leur niveau pré-covid. En baisse chez les femmes en milieu de vie, ces hospitalisations sont en forte hausse chez les jeunes femmes depuis 2020. Le 6e rapport de l’ONS, qui sera publié fin février 2025, présentera des analyses approfondies sur ces tendances récentes.
En France, plus d’une fille sur deux âgée de quinze ans a reçu au moins une dose de vaccin contre les papillomavirus humains, qui réduit le risque de tumeur du col de l’utérus.
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux gouvernements locaux développent des dispositifs d’incitation à la sobriété énergétique qui ciblent un groupe social en particulier : les classes populaires, notamment ses fractions précarisées. « Chauffez à 19 °C le jour et 16 °C la nuit », « pensez à débrancher vos appareils électriques » ou « dégivrez votre congélateur deux fois par an » sont les types de prescriptions qui leur sont adressées. Comment expliquer l’émergence et la légitimation de dispositifs éducatifs, normatifs et responsabilisants, qui demandent à ceux qui sont les plus exposés aux risques de privation d’énergie d’être plus sobres ? Échappent-ils à toute forme de controverse alors même qu’ils semblent participer à la reproduction des inégalités d’accès à l’énergie ? À partir des données empiriques issues d’une enquête qualitative menée à Nantes entre 2019 et 2023 et basée sur des observations de deux dispositifs locaux, des entretiens semi-directifs et un traitement documentaire, nous montrons que le développement d’un gouvernement local des conduites énergétiques des pauvres résulte à la fois des intérêts des acteurs qui prennent en charge le problème de « précarité énergétique », des représentations de ce problème et des pratiques domestiques des classes populaires qui circulent localement, et de l’adhésion des décideurs autant que des metteurs en oeuvre au principe de la responsabilisation écologique indifférenciée. L’article montre cependant que ces dispositifs éducatifs connaissent depuis quelques années des formes de remises en cause plus ou moins explicites par les agents de terrain qui sont chargés de les mettre en oeuvre quotidiennement.
Réalisée auprès de plus de 20 000 étudiants, cette étude dresse un état des lieux alarmant de leur quotidien : sauter des repas, renoncer aux soins, s’endetter pour se loger… La situation est tout aussi inquiétante que les années précédentes et les files d’attente continuent de s’agrandir
Cet outil a été construit en réponse aux préoccupations des jeunes suivis par les équipes de la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) quant aux nombreuses démarches qu’ils ont à faire en devenant majeurs. Ces démarches représentent une importante source de stress chez les jeunes. Les modalités du jeu ont donc été pensées pour favoriser les partages d’expériences, partages de connaissances des uns et des autres et de trucs et astuces pour réussir à mener à bien toutes ces démarches, en s’appuyant sur la mobilisation de certaines compétences psychosociales (CPS) comme la résolution de problèmes, l’esprit critique, etc.
La santé mentale est un sujet de plus en plus présent dans le débat public en France, notamment depuis la pandémie de Covid-19 qui a agi comme un véritable révélateur de ses enjeux. Ces enjeux sont en premier lieu épidémiologiques, puisque chaque année, près de 9 millions de personnes ont recours au système de santé pour un problème de santé mentale, même s'il a été constaté dans le même temps un non-recours aux soins particulièrement élevé pour ce type de troubles. Les enjeux sont également économiques, car la prise en charge des troubles psychiques représente le premier poste de dépenses de l'Assurance maladie. Enfin, ces défis sont d'ordre organisationnel, puisqu'il faut répondre aux besoins des personnes concernées.
À l'occasion de la journée mondiale de l'obésité, mardi 4 mars 2025, nous nous sommes intéressés à l'établissement de Soins Médicaux et de Réadaptation La Beline. Réservé aux mineurs en situation d'obésité, il est situé à Besançon (Doubs) et à Salins-les-Bains (Jura).
Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de morbidité et de mortalité chez les sujets âgés de 75 ans et plus, en raison des altérations structurelles et fonctionnelles du cœur et des vaisseaux liées à l’âge, ainsi que de l’exposition cumulative aux facteurs de risques cardiovasculaires (FdR CV). Cette population en forte croissance démographique présente une hétérogénéité importante de l’état de santé et des capacités fonctionnelles. Les sujets les plus âgés sont souvent les plus fragiles car à très haut risque de complications cardiovasculaires nécessitant à la fois des traitements préventifs et curatifs. Cependant, cette même population est aussi la plus vulnérable aux effets indésirables des médicaments, ce qui nécessite des stratégies thérapeutiques peu agressives adaptées à la personne. Celles-ci peuvent réclamer une dé-prescription, soit par décroissance des doses notamment pour les traitements anti-hypertenseurs, soit par arrêt de certains médicaments jugés non indispensables, afin d’éviter les risques liés à une poly-médicamentation.
Les lauréats de l'appel à projets 2024-2025 du Programme national pour l'alimentation (PNA) ont été dévoilés le 26 février 2025 à l’occasion du Salon international de l’agriculture par Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, en présence de Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins, de Grégory Emery, directeur général de la santé, et de Sylvain Waserman, président-directeur général de l’Agence de la transition écologique (Ademe).
Cette édition 2024-2025 de l’appel à projets, intitulée « Vers une Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat », comportait trois volets :
- Volet 1 : émergence de nouveaux Projets alimentaires territoriaux. La couverture territoriale en PAT continue de progresser (actuellement 63 % de la surface agricole utilisée est couverte) et la qualité des nouveaux PAT se renforce d’année en année avec un renforcement de l’approche systémique des enjeux du territoire et de la cohérence territoriale avec les PAT déjà en place.
- Volet 2 : développement d’actions innovantes. Ces projets devaient présenter un concept particulièrement innovant (en s’assurant du caractère innovant sur tout le territoire national). L’innovation pouvait porter sur les moyens et méthodes d’action mis en œuvre, sur le thème même du projet ou sur le public cible. Ils ont vocation à devenir des projets pilotes pouvant par la suite, après démonstration de leur efficacité, être développés et étendus.
- Volet 3 : essaimage à grande échelle de démarches exemplaires. Ces projets devaient avoir pour objectif d’étendre des initiatives finalisées et opérationnelles, ayant fait preuve de leur intérêt et de leur efficacité, notamment celles financées dans le cadre des appels à projets précédents (mais pas uniquement), en les adaptant à d’autres contextes, territoires, publics cibles, et en développant les outils permettant leur déploiement.
Entre 2017 et 2023, les taux d’hospitalisation à la suite d’un geste auto-infligé ont progressé chez les femmes et filles de 10 à 14 ans (+ 70 %), de 15 à 19 ans (+ 46 %) et de 20 à 24 ans (+ 54 %), selon l’Observatoire national du suicide.