Cet article explore les modalités d’un nouveau mode de production de connaissances fondé sur une démarche interdisciplinaire, participative et impliquée. Cette démarche consiste à mobiliser des savoirs de natures et de portées différentes, aussi bien issus du monde académique que des expériences vernaculaires des publics concernés par les problèmes auxquels elle entend se confronter. Elle fait de l’enquête une manière de définir la réalité en vue d’y construire des prises et des perspectives communes, permettant d’orienter les trajectoires de développement d’un territoire. La visée transformatrice de ce type d’enquête s’exprime de trois manières : l’essaimage comme méthode de généralisation de connaissances et de pratiques plutôt que la réplication de projets à grande échelle ; l’engagement dans des perspectives préfiguratives basées sur la mise en récit en contexte d’incertitude et constitutive de nouvelles capacités de projection ; la résolution de problèmes locaux par la production d’objets qualifiés de conviviaux pour leurs potentiels habilitant et transformateur. Cette démarche s’incarne dans une série de projets de recherche-action menés depuis 2018 par le Living Lab territorial pour la transition sociale et écologique (LTTE) de la MSH de Dijon en France.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Veiller à ce que les personnes en situation de grande précarité et présentant des troubles psychiques aient accès à un parcours de santé, d’insertion sociale et de vie citoyenne : c'est tout l'objet des recommandations de bonnes pratiques publiées aujourd'hui par la Haute Autorité de santé. La HAS souligne l'importance d’aller à la rencontre de ces personnes sur leurs lieux de vie, de leur offrir un accompagnement global et d’intervenir le plus précocement possible. Les recommandations s'adressent à la fois aux équipes intervenant auprès des personnes concernées et aux pouvoirs publics appelés à les soutenir en organisant la coordination des acteurs (santé, social, logement etc.) sur les territoires et en offrant des réponses à la hauteur des besoins.
Qu’est ce que le concept One Health, soit “une seule santé” ? Quels principes défend-il et quelle approche déployée ? En quoi cette démarche, transversale, globale, doit répondre aux enjeux et défis sanitaires que nous rencontrons et ceux à venir ? Quelles leçons tirer de la crise de la Covid-19 ?
D’après plusieurs études en Europe et aux USA, seul un tiers des personnes souffrant d’un trouble mental ont bénéficié d’aide au cours des douze derniers mois. Pourquoi une telle différence entre le nombre de personnes en souffrance et celles qui sont aidées ? Nos idées reçues sur la santé mentale contribuent activement au sentiment de culpabilité qui, lui-même, a des effets négatifs sur la santé mentale. Lorsque l’on se sent coupable on a tendance à dissimuler son mal-être et donc à ne pas demander de l’aide. Et pourtant, chercher du soutien, quel qu’il soit, est un acte fondamental pour aller mieux.
Isolement, dépression, burn-out, en particulier chez les agriculteurs… Les thérapeutes en zones rurales constatent une explosion de leur activité. Dans un milieu encore défiant à leur égard, ils adaptent leur pratique, entre visites à domicile et stratégies pour préserver la confidentialité de leurs consultations.
Face aux enjeux de santé publique que sont la promotion de l’activité physique et la lutte contre la sédentarité, les territoires sont de plus en plus encouragés à engager des actions sur ces thématiques. En effet, les territoires sont au plus près des populations et leurs caractéristiques, leurs politiques, leurs offres ont un impact sur les comportements, les pratiques, les perceptions, les freins, les leviers et les modes de vie. Pour accompagner les territoires et apporter son expertise, l’Onaps a développé une méthodologie de diagnostic territorial sur l’activité physique et la sédentarité, Diag’ACT, afin d’agir pour la santé de toutes et de tous.
Les recommandations « grande précarité et troubles psychiques » visent à améliorer l’accès des personnes en situation de grande précarité présentant des troubles psychiques à des soins et un accompagnement adaptés ainsi que la qualité et la pertinence des interventions en définissant des repères communs (postures, pratiques, organisations) aux acteurs intervenant auprès de ces publics.
Dans le cadre de sa politique de prévention des addictions, la Ville de Besançon se mobilise pour élaborer des outils à destination des professionnels et du grand public qui auront pour objectif d’apporter des connaissances sur les différents types de produits et les structures locales spécialisées en addictologie (prévention, réduction des risques et soin).
70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille, près de la moitié des 25-34 ans pense que c’est également le cas à l’école et 92% des vidéos pour enfants contiennent des stéréotypes genrés : ces trois chiffres issus du 6ème rapport annuel sur l’état du sexisme en France sont révélateurs des causes du sexisme persistant et des inégalités ancrées dans la société. Famille, école et numérique sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge. Il faut donc le combattre là où il nait. C’est une des principales conclusions du rapport.
Les sécheresses à répétition, avec leur cortège d’interdictions, et les alertes sur la pollution des nappes phréatiques persuadent de plus en plus de Français d’équiper leur maison pour récupérer l’eau de pluie, voire la rendre potable pour la consommer. Une installation vertueuse, mais coûteuse et techniquement délicate.
En août 2023, un décret a semblé interdire l’arrosage du potager à l’eau de la citerne et même l’ensemble des usages domestiques. Levée de citernes chez les récupérateurs !
Dans le cadre de sa politique de prévention des addictions, la Ville de Besançon se mobilise pour élaborer des outils à destination des professionnels et du grand public qui auront pour objectif d’apporter des connaissances sur les différents types de produits et les structures locales spécialisées en addictologie (prévention, réduction des risques et soin).