Commanditée par l’Agence régionale de la santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec les Conseils Départementaux et réalisée par le Centre régional d’études d'actions et d'informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (CREAI) Auvergne-Rhône-Alpes, cette étude met en avant les dispositifs déployés en région Auvergne-Rhône-Alpes pour répondre aux besoins spécifiques des enfants décrits comme « doublement vulnérables », mis en œuvre ou en cours de développement sur la région, financés exclusivement par l’ARS ou de façon conjointe avec le Conseil départemental ou la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Afin d’appréhender les spécificités des projets existants, sept dispositifs ont participé à des séances d’animation collectives. Elle permet de faire connaître la diversité des dispositifs installés ou en cours de développement dans la région Auvergne Rhône-Alpes, mais également les enjeux afférents à l’accompagnement de ces jeunes, afin de prévenir les risques de ruptures de parcours et offrir des réponses adaptées à leurs besoins multiples. Cette publication est complétée par un annuaire des dispositifs ASE-Handicap financés ou co-financés par l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes téléchargeable au lien suivant : https://www.creai-ara.org/wp-content/uploads/2025/01/ANNUAIRE.pdf
Veille documentaire
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Cette publication présente de manière synthétique les exemples de pratiques de deux organismes de santé canadiens ayant cocréé des cadres d'équité en santé et préparé le terrain pour les mettre en oeuvre. Elle résume les entrevues menées en 2023 avec les professionnelles de l’équité en santé du Programme de soutien du système provincial au centre de toxicomanie et de santé mentale et du Partenariat canadien contre le cancer.
Des politiques ambitieuses sont nécessaires d'urgence pour protéger la santé humaine des effets du changement climatique. La société civile, y compris les chercheurs et les défenseurs, peut contribuer à faire progresser ces politiques en communiquant avec les décideurs. Dans cet examen de cadrage, nous avons examiné ce que l'on sait de la communication efficace avec les décideurs politiques pour les encourager à agir sur la santé publique, le changement climatique ou leur lien. Nous avons analysé 139 études publiées dans la littérature sur la santé, le climat et leur intersection qui se sont concentrées sur les stratégies de communication avec les décideurs politiques. Parmi les nombreuses autres recommandations, les stratégies de communication les plus fréquemment recommandées étaient d'adapter les messages aux publics cibles, de partager des données accessibles, concises et opportunes et de constituer des coalitions et des relations de confiance. Les études portaient en grande partie sur la communication sur la santé aux décideurs, étaient principalement basées dans les pays à revenu élevé et utilisaient le plus souvent des études de cas, des entretiens et des enquêtes comme méthodes. D'autres recherches expérimentales sont nécessaires pour tester les résultats générés par les méthodes non expérimentales. En outre, les recherches futures devraient viser à élaborer et à mettre à l'essai des stratégies de communication dans un plus grand nombre de pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Sur la base de cette documentation, nous avons produit une liste de questions stratégiques que les communicateurs pourraient souhaiter examiner lorsqu'ils se préparent à communiquer avec les décideurs.
Dans le premier degré, les apprentissages portent sur la vie affective et relationnelle. Les questions liées à la sexualité ne sont pas abordées. Dans le second degré, les thématiques sont plus complexes. Elles incluent des notions biologiques d’anatomie et de reproduction, de prévention des risques, ainsi que des notions liées aux droits humains.
Face à l'urgence climatique et aux nouveaux besoins pédagogiques, les cours d'école se réinventent en France. De Libourne à Dunkerque, en passant par Avignon, ces espaces scolaires longtemps asphaltés et imperméabilisés deviennent peu à peu des espaces verts. De là à ce que ces cours vertes soient généralisées d'ici 2030 ? C'est bien ce que souhaite la Fabrique de la cité qui vient de publier une note à ce sujet.
Vidéo de sensibilisation à la santé environnementale à destination des personnes sourdes et malentendantes.
Ce document de plaidoyer s'adresse aux élus locaux et à l'ensemble des professionnels œuvrant pour et dans les collectivités territoriales. Ces dernières peuvent agir pour un vieillissement en bonne santé de la population de leurs territoires dès la mi-vie, c'est-à-dire entre 40 et 55 ans. Ses objectifs sont de soutenir la prise de conscience des collectivités territoriales de leur rôle clé auprès des adultes à mi-vie dans la prévention de la perte d'autonomie et des maladies chroniques qui commence bien avant le passage à la retraite ; d'aider à l'identification et à l'approche du public cible et de souligner l'apport des actions favorables à la prévention et promotion de la santé à mi-vie dans la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé.
Au grand âge, la perte d’autonomie, la fatigue, l’isolement, la mobilité, la maladie constituent autant de freins supplémentaires à la possibilité de bien se nourrir. À partir des échanges au cours de tables de réflexion menées avec plusieurs groupes de personnes âgées en Région wallonne, en Belgique, cet article explore les évolutions de leur assiette tout au long de leur parcours biographique. L’outil d’animation « Mon assiette au fil de la vie », mis en place par l’association Âgo durant les mois de juin 2023 à janvier 2024 dans le cadre d’un projet d’éducation permanente sur l’alimentation durable, encourage la prise de conscience des participants et est propice à la définition, voire à la découverte, de pistes promouvant une nourriture saine, équilibrée et adéquate au grand âge. En cela, le dispositif que nous avons mobilisé éclaire, à partir du point de vue des principaux concernés, les préoccupations des seniors sur les enjeux du vieillissement et de l’alimentation.
Je suis psychologue clinicien exerçant en Ehpad. Je souhaite faire un retour d’expérience concernant un dispositif intitulé P’tit déj chez l’habitant. L’idée du projet était d’insuffler une nouvelle dynamique chez les personnes âgées, consistant à faire évoluer la posture d’attente, à celle d’être attendu. Pour cela, je me suis appuyé sur l’alimentation, ou l’acte de manger, en proposant aux résidents de partager un petit déjeuner chez des habitants désireux de les accueillir. Ce dispositif avait deux objectifs : d’une part, lutter contre l’isolement de personnes atteintes de maladie neurodégénérative de type Alzheimer, d’autre part, engager une rencontre entre des habitants et des résidents pour vivre un moment convivial. Ainsi, je propose la restitution problématisée d’un dispositif qui s’étaye sur l’ancrage alimentaire à travers le partage d’un petit déjeuner. La réalisation de ce dispositif a vu le jour grâce à un croissant mangé à une terrasse de café avec une résidente : raison originelle du choix concernant le petit déjeuner chez l’habitant. L’analyse consiste à mettre en évidence les difficultés rencontrées lors de la mise en place de ce dispositif et la manière dont l’outil alimentation a été une porte d’entrée pour faire rencontre.
Penser un habitat, c’est penser les actes de la vie quotidienne, parmi lesquels les pratiques alimentaires structurent le quotidien et les interactions. Avec l’avancée en âge, elles sont bouleversées et engendrent parfois un appauvrissement nutritionnel pouvant remettre en question la possibilité de vieillir à domicile. L’objectif de l’étude est d’explorer les pratiques alimentaires individuelles et collectives de personnes âgées résidant au sein d’un habitat dit inclusif.
Le recueil de données s’appuie sur des observations, notamment dans un espace commun d’un habitat inclusif. Deux entretiens collectifs ont été animés avec une dizaine de personnes et des entretiens individuels ont été réalisés auprès de 8 habitants avec la passation d’une échelle d’évaluation de la dénutrition.
Malgré quelques solidarités de voisinage, les pratiques alimentaires individuelles demeurent impactées par l’isolement social, la précarité et une confusion dans les recommandations nutritionnelles engendrant pour certains un risque de dénutrition. Si des habitants se sont fédérés pour accéder de façon plus libre à la salle commune et qu’une forme de commensalité émerge dans l’espace collectif, grâce à la place centrale de l’animatrice et d’habitantes, des conflits d’usage et rapports de domination viennent l’entraver.
L’observation des pratiques alimentaires des personnes âgées résidant en habitat inclusif montre qu’au niveau individuel, les pratiques alimentaires restent inchangées et que sans projet social et spatial collectif émanant des habitants, la commensalité, pourtant portée comme vecteur de la lutte contre la dénutrition, ne peut prendre vie et se pérenniser.
En France, il est estimé qu’entre 15 à 38 % des résidents en Ehpad sont dénutris. Dans ce contexte, l’objectif de cette étude est d’évaluer les effets de l’aménagement physique d’une salle de restauration sur la prise alimentaire des résidents vivant en Ehpad ainsi que leurs interactions sociales et leur plaisir alimentaire. L’étude mise en place est une étude interventionnelle comportant deux situations : une situation contrôle dans laquelle l’environnement de prise de repas n’a pas été modifié (N = 7) et une situation expérimentale dans laquelle l’environnement a été modifié (N = 9). L’intervention consiste à modifier l’ambiance de la salle de restauration afin de la rendre plus conviviale (i.e., décoration, musique) et ceci à raison de 2 jours par semaine pendant 4 semaines (8 séances au total). Les résultats montrent que les résidents déjeunant dans un environnement plus convivial consomment davantage l’entrée et le plat (mais pas le dessert), qu’ils ont un plaisir à manger important et qu’ils ont davantage d’interactions sociales (entre résidents et entre résidents et soignants) comparativement aux résidents du groupe sans intervention. Compte tenu de la problématique nutritionnelle en Ehpad, cette étude propose une piste prometteuse pour améliorer à moindre coût le plaisir de manger et la prise alimentaire chez des personnes âgées dépendantes.
Cette étude s’intéresse à l’anxiété maternelle du post-partum et aux liens entretenus avec le vécu de l’accouchement, le sentiment de sécurité postnatal et l’attachement de la mère au partenaire, sa propre mère et son propre père. Un total de 1 560 mères ayant un enfant âgé de moins de 12 mois ont répondu en ligne à un questionnaire sociodémographique, ainsi qu’aux versions françaises du Postpartum Specific Anxiety Scale, du Parents’ Postnatal Sense of Security instrument, du questionnaire d’évaluation du vécu de l’accouchement et du Experience in Close Relationships-Relationship Structures. Les résultats montrent que le sentiment de sécurité postnatal est significativement corrélé à l’anxiété postnatale et à l’évaluation du vécu de l’accouchement, et qu’il prédit significativement l’anxiété postnatale. L’anxiété dans l’attachement au partenaire est la seule dimension de l’attachement qui prédit le sentiment de sécurité postnatal, le vécu de l’accouchement et l’anxiété postnatale. Elle est également médiatrice des relations entre le sentiment de sécurité postnatal et le vécu de l’accouchement avec l’anxiété postnatale. L’anxiété dans l’attachement au partenaire mérite donc d’être davantage investiguée dans son rôle concernant le vécu psychologique de la période postnatale.