Être en bonne santé n’est pas qu’une affaire de microbes, car la santé entretient des liens forts avec le lieu où l’on vit. Santé et logement sont bien intimement reliés. Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté et les témoins du vécu militant en son sein veulent changer la donne. Leurs constats : « le logement est sous baxter. Il est gravement malade ! Et les personnes qui vivent dans le trop peu de tout en subissent en premier lieu les conséquences. »
Veille documentaire
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L’étude du Centre Hubertine Auclert révèle que 43 % des élèves franciliens de 11 à 18 ans ont subi au moins une forme de (cyber)violence de genre au cours de l’année scolaire 2022-2023. Les filles et les jeunes assigné·es LGBT+ sont disproportionnellement touché·es : 48 % des filles déclarent des victimations sexuelles, contre 38 % des garçons. Les outils numériques, loin d’être neutres, amplifient ces violences (viralité, traçabilité, anonymat), tout en brouillant les frontières entre espaces en ligne et hors ligne. L’enquête, menée auprès de 3 828 élèves dans 14 établissements, met en lumière un double standard hétérocisnormatif : les filles subissent davantage de pressions psychologiques et sexuelles, tandis que les garçons sont plus exposés aux violences physiques, souvent pour prouver leur virilité. Les jeunes LGBT+ (assigné·es ou non) cumulent les risques, avec des taux de victimations jusqu’à 2 fois supérieurs à la moyenne.
Les interventions universelles en santé mentale à l’école, destinées à l’ensemble des élèves sans distinction de besoin, sont souvent perçues comme une solution scalable pour prévenir les troubles psychologiques chez les jeunes. Pourtant, des essais de haute qualité révèlent que ces programmes peuvent, dans certains cas, aggraver la santé mentale des participants ou générer des effets négatifs inattendus. Deux questions majeures restent en suspens : quels sont les mécanismes sous-jacents à ces effets indésirables (phénomènes de déclaration, contenu des interventions, etc.) ? Et comment expliquer les différences individuelles de réponse ? Ces interrogations soulignent l’urgence de repenser la conception et l’évaluation de ces dispositifs, notamment pour les publics vulnérables.
e secteur social et médico-social est confronté à des enjeux majeurs : attractivité des métiers, participation des personnes accompagnées, transformation des pratiques. Face à ces défis, le design social émerge comme une méthode structurante pour co-construire des solutions avec les professionnels, les bénéficiaires et leurs proches. Porté par Nexem et la Fondation OCIRP, le projet PIPPA (2024-2025) a expérimenté cette approche dans un IME et un EHPAD, démontrant que l’innovation sociale ne peut être durable sans l’implication active de tous les acteurs. Le guide propose une méthodologie en 4 étapes (immersion, co-conception, prototypage, expérimentation) pour ancrer les changements dans le quotidien des structures, en partant des réalités vécues et des aspirations des personnes concernées.
Le rapport d’Agnès Kabantchenko (CREAI-ORS Occitanie, avril 2025) dresse un état des lieux des Établissements et Services Médico-Sociaux (ESMS) pour enfants en situation de handicap fonctionnant en dispositif intégré, une modalité d’accompagnement visant à fluidifier les parcours et à renforcer l’inclusion scolaire et sociale. Porté par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et encadré par le Décret du 5 juillet 2024, ce fonctionnement s’inscrit dans la continuité des lois de 2005 et 2019, avec pour objectif de dépasser les cloisonnements traditionnels entre internat, externat et prestations en milieu ordinaire. L’étude révèle une hétérogénéité des pratiques selon les territoires, marquée par des expérimentations locales et des freins persistants : manque de clarté réglementaire, défis logistiques (transports, locaux), et besoins de coordination accrus entre acteurs médico-sociaux, scolaires et familiaux. Les Agences Régionales de Santé (ARS) et les rectorats jouent un rôle clé dans le déploiement, mais leur action se heurte à des inégalités territoriales et à une méconnaissance des outils (conventions cadres, fiches de liaison).
Pour échapper à notre système immunitaire, la bactérie responsable de la maladie de Lyme utilise une méthode de camouflage particulièrement efficace. Après avoir décrypté son fonctionnement, les scientifiques commencent à mettre au point des vaccins afin de s’attaquer à la bactérie avant qu’elle puisse recourir à ce stratagème.
Apprendre à s'entourer, mieux identifier ses émotions, rejoindre un groupe de parole : autant de stratégies qui peuvent aider à prendre soin de sa santé mentale quand on est un homme. Car les stéréotypes ont la vie dure. On entend encore trop souvent qu'un homme, ça ne pleure pas.
On entend souvent dire que l’effort est perçu comme désagréable, chacun étant enclin à céder aux sirènes du moindre effort. Mais alors, comment expliquer que tant de personnes se lancent, par exemple, dans des marathons, en dépit de l’effort évident qu’implique cette activité physique ? En décryptant les trois phases de l’effort (avant, pendant et après), nous pouvons lutter contre notre tendance naturelle à la paresse.
l’objet de ce dossier qui constitue la publication des actes d’un workshop organisé autour de l’approche One Health en droit international et européen est de proposer et susciter des interrogations sur la manière dont est juridiquement appréhendé un concept né en dehors du droit, mais qui peut se révéler utile pour la résolution de problèmes sanitaires mondiaux futurs. Diverses études tant en droit interne qu’en droit international et européen ont permis d’approfondir les réflexions sur la pertinence, mais aussi l’effectivité d’une juridicisation d’une approche dont on doute qu’elle produise, en l’état actuel du droit, des normes de comportement destinées à minimiser les risques sanitaires à l’interface entre l’humain, l’animal et l’environnement.
La tique est un acarien parasite bien connu pour se nourrir de sang (on dit qu’elle est hématophage) et pour transmettre des maladies, telles que la maladie de Lyme. Contrairement à une idée reçue, les tiques ne dépendent pas de l’être humain : elles piquent principalement des animaux sauvages et domestiques. La question devient alors : combien de temps peuvent-elles survivre sans se nourrir ?
Les parents d’enfants atteints de surdité se voient encore trop souvent recommander la pose d’un implant cochléaire, sans que l’apprentissage de la langue des signes ne leur soit proposé. Or, apprendre à « signer » précocement permet de développer des compétences visuelles, spatiales et attentionnelles, et améliore la capacité à comprendre et à anticiper les pensées d’autrui ainsi que l’organisation des connaissances en mémoire. À l’inverse, l’exposition tardive à la langue peut avoir des conséquences néfastes sur le développement cognitif et social.
Wegovy, Mounjaro, Saxenda… Les analogues de l’hormone intestinale glucagon-like peptide-1 (GLP-1) ont beaucoup fait parler d’eux ces dernières années, en raison de leur efficacité en matière de perte de poids. Mais ces médicaments ne suffiront pas à vaincre l’obésité, dont la forte progression est due à de nombreux facteurs.