Cette mallette pédagogique est le fruit des réflexions menées avec de nombreux acteurs issus du monde associatif et non-marchand ces dernières années ; des acteurs confrontés à des publics de plus en plus fragilisés avec qui les relations se tendent, compte tenu de la complexification des missions de première ligne et de la diminution des moyens qui leurs sont alloués, des acteurs qui doivent également gérer leurs relations avec leurs collègues ou leur hiérarchie, sans être toujours bien outillés pour ce faire…
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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L’adoption de comportements de se conformer à son entourage consommation considérés comme favorables à la prévention de l’environnement se diffuse dans la population. Aujourd’hui, 61 % des Français se disent incités par l’achat d’un produit ayant des garanties écologiques. Les produits d’occasion motivent de plus en plus de consommateurs et la consommation moyenne de viande par personne diminue. Le CRÉDOC a souhaité savoir quels sont les principaux facteurs déterminant l’adoption de ces comportements. Quelle est la place de la sensibilité environnementale comparée à celle des contraintes de pouvoir d’achat ? Le comportement ou l’opinion des autres, ce que l’on nomme les normes sociales, incitent-elles à modifier ces comportements de consommation ? L’enquête Tendances de consommation réalisée en juillet 2024 montre que se conformer aux comportements de ses proches explique en partie l’adoption de trois gestes favorables à l’environnement : limiter sa consommation de viande, acheter des livres ou des vêtements d’occasion. Cette influence est d’autant plus marquée lorsque les consommateurs ont le sentiment de devoir se restreindre. L’influence des autres reste toutefois moins déterminante que la satisfaction tirée d’un comportement ou de ses bénéfices concrets. Et paradoxalement, les préoccupations environnementales ont quant à elles très peu d’impact sur ces comportements, y compris parmi les personnes très préoccupées par l’environnement.
Afin d'accompagner les équipes des écoles et établissements scolaires dans la mise en œuvre du programme d’éducation à la sexualité dès la rentrée 2025, cette page met à leur disposition le programme, des livrets pédagogiques, des repères et une foire aux questions. Des documents de communication à destination des familles sont également disponibles en téléchargement.
L’ouvrage présente 34 initiatives portées par des associations, tiers-lieux, collectivités et collectifs agricoles, illustrant la variété des pratiques de démocratie alimentaire, de l’épicerie participative au maraîchage intensif, en passant par des dispositifs d’accès à l’alimentation pour les publics vulnérables. Ce panorama invite à penser la mutualisation, la coopération inter-acteurs et la valorisation des expériences locales pour renforcer la résilience alimentaire sur les territoires.
Au début des années 2000, une équipe européenne de praticiens et de chercheurs a développé le programme Unplugged destiné à la prévention de l'usage des substances psychoactives chez les collégiens de 12 à 14 ans. Il a été évalué entre 2004 et 2007 dans le cadre d'une étude menée dans 7 pays européens (Italie, Belgique, Autriche, Suède, Espagne, Grèce et Allemagne). Le programme Unplugged a été mis en place dans le Loiret à partir de l'année scolaire 2013-2014 à l'initiative de l'Association pour l'écoute et l'accueil en addictologie et toxicomanie (Apléat). Durant l'année scolaire 2016-2017, Santé publique France a évalué l'efficacité du programme mis en œuvre par l'Apléat auprès de 1 091 collégiens du Loiret (de la 6e à la 4e). Les résultats de l'étude ont montré que le programme Unplugged permettait de réduire la consommation récente de substances psychoactives des élèves (SPA : tabac, alcool, cannabis) et de réduire l'expérimentation de la consommation des SPA parmi les élèves qui, au début de l'étude, n'avait pas jamais initié ces comportements. Le rapport présente l'analyse coût-bénéfice du programme Unplugged dans le contexte français, à partir des résultats de cette étude d'efficacité.
Suite au projet des politiques publiques d’inclure un maximum d'enfants en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire, l’EREBFC a choisi de s’intéresser aux possibles enjeux éthiques liés à cette orientation par le biais d’une étude qualitative en Bourgogne - Franche-Comté.
La précarité alimentaire est devenue plus visible depuis la crise sanitaire du Covid-19 et la période d’inflation qui a suivi : par exemple, les banques alimentaires ont recensé une hausse de 9 % de la demande en 20221 et elles ont vu la proportion d’étudiants parmi leurs bénéficiaires augmenter significativement2 . Ce phénomène n'a pas été temporaire : sur une période plus longue, le nombre de personnes accompagnées par la Croix Rouge française a ainsi augmenté de 14 % entre 2021 et 2024. Les précédentes études du CRÉDOC ont montré qu’en France, selon les années, entre 10 % et 16 % de la population déclarent qu’il leur arrive « parfois » ou « souvent » de ne pas avoir assez à manger. D’autres indicateurs peuvent nous aider à cerner les contours de la précarité alimentaire, notamment à travers des approches par les attitudes, telles que le sentiment de restriction ou la peur à l’idée de manquer d’aliments, voire par des comportements et des stratégies d’adaptation dans sa consommation alimentaire. Cette nouvelle investigation du CRÉDOC montre ainsi que 7 % de la population sont contraints, chaque semaine, de réduire leur nombre de repas par manque de moyens financiers. Faute d’un budget suffisant, 9 % réduisent leurs portions alimentaires. Une même proportion se dit souvent inquiète à l’idée de manquer d’aliments et encore 9 % déclarent qu’ils n’ont pas les moyens financiers de manger de la viande, de la volaille ou du poisson ne serait-ce qu’un jour sur deux. Enfin, 12 % déclarent ne pas avoir assez à manger et 16 % disent plus généralement se restreindre en termes d’alimentation. Ce nouveau volet de notre programme de recherche sur la précarité permet de mieux en comprendre les différentes facettes, en apportant plus de précisions et de nuances à ce sujet complexe. Elle permet aussi de mettre en évidence un halo de situations intermédiaires entre les plus précaires et les personnes confrontées à des situations moins intenses ou moins cumulatives mais auquel il convient cependant de prêter attention.
Le rapport d’évaluation de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le parcours des jeunes majeurs, au moment de leur sortie de l’aide sociale à l’enfance, s’appuie notamment sur le contrôle de quatre départements : Eure-et-Loir, Haute-Garonne, Puy-de-Dôme et Pyrénées-Orientales.
La pandémie de Covid-19 a profondément bouleversé nos sociétés. Toutefois, en France, la surmortalité associée à cette crise a été bien moins sévère que celle de certaines crises passées, comme la grippe espagnole en 1918-1919. Mais derrière les moyennes nationales, de fortes inégalités territoriales se dessinent. En comparant cinq grandes crises sanitaires depuis 1900, une étude de l’Institut national d’études démographiques met en lumière les spécificités du Covid-19, et ce qu’elles révèlent des réponses apportées par notre société.
J’y suis, j’y reste ! est un jeu coopératif sur la gentrification. Il est le fruit d’un partenariat entre la Maison de Quartier Bonnevie, le Bral, le Centre de Rénovation Urbaine, Inter-Environnement Bruxelles et Cultures&Santé. Cet outil nous amène à réfléchir à ce qui fait que les prix augmentent et pourquoi certains quartiers sont plus ciblés par des politiques de transformations. Il remet notamment en cause la réponse simpliste de la loi de l’offre et de la demande.
Pour augmenter la couverture vaccinale contre les papillomavirus humains et prévenir les cancers qu’ils provoquent, la Haute autorité de santé (HAS) recommande désormais une vaccination anti-HPV de rattrapage pour toutes et tous jusqu’à 26 ans. La professeure Anne-Claude Crémieux, infectiologue et présidente de la commission technique des vaccinations de la HAS explique à Curieux les raisons
La ménopause représente une période critique à partir de laquelle le risque cardiovasculaire (AVC, infarctus du myocarde…) augmente. Mais beaucoup de femmes l’ignorent. En prévention, une activité physique régulière peut se révéler bénéfique.