Introduction – En France, la consommation de tabac est la principale cause de mortalité évitable, et elle est associée à de fortes inégalités sociales. Près de deux tiers des fumeurs déclarent avoir envie d’arrêter de fumer, mais peu d’entre eux y parviennent. L’objectif de cet article est d’étudier l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, marquée par une forte baisse du tabagisme. Méthodes – Cette étude repose sur les données du Baromètre de Santé publique France 2021, enquête téléphonique menée sur un échantillon aléatoire de la population résidant en France hexagonale âgée de 18 à 85 ans. L’analyse porte sur les 24 446 répondants dont le statut tabagique est renseigné. Les facteurs associés à l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, par rapport au fait de fumer quotidiennement en 2021, ont été estimés à partir de régressions logistiques. Résultats – En 2021, 23,9% des adultes étaient des ex-fumeurs quotidiens, et 29,8% de ces derniers avaient arrêté de fumer au cours des cinq dernières années, proportions en hausse par rapport à 2010. Chez les hommes comme chez les femmes, l’arrêt du tabac entre 2016 et 2019 était associé à un âge plus avancé, à un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat et à l’usage quotidien de cigarette électronique. La probabilité d’avoir arrêté de fumer était plus faible chez les chômeurs, les personnes ayant une situation financière perçue comme difficile, les personnes dépassant les repères de consommation d’alcool à moindre risque et, parmi les femmes, chez celles ayant vécu un épisode dépressif caractérisé dans l’année. Conclusion – Cette étude souligne la persistance des inégalités sociales face à l’arrêt du tabac et la nécessité d’adapter les politiques publiques en conséquence. Par ailleurs, parmi les facteurs associés à l’arrêt du tabac, des travaux complémentaires seraient nécessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre les consommations de tabac, d’alcool et la santé mentale. [Résumé d'éditeur]
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
Introduction – Malgré les nombreuses mesures anti-tabac mises en place, le tabagisme demeure un enjeu majeur de santé publique en France. La question des normes sociales joue un rôle crucial dans ce contexte. Cette étude analyse des perceptions vis-à-vis du tabagisme chez les 18-75 ans en France hexagonale en 2022, en examinant leur variation selon les caractéristiques sociodémographiques et leur évolution dans le temps. Méthodes – Les données utilisées proviennent de l’enquête téléphonique Baromètre santé – Prévention tabac 2022. L’échantillon, obtenu de manière aléatoire, comptait au total 3 229 individus âgés de 18 à 75 ans vivant en France hexagonale. Pour certaines analyses, les données des baromètres de Santé publique France 2005, 2010 et 2017 ont également été utilisées. Résultats – En 2022, 66,6% des répondants estiment que la société désapprouve le fait de fumer et 52,6% pensent qu’à l’heure actuelle on est moins bien accepté quand on est fumeur. Les perceptions varient selon le statut tabagique et les caractéristiques sociodémographiques. Parmi les fumeurs, 86,3% sont d’accord avec l’affirmation : 'les personnes qui comptent pour vous pensent que vous ne devriez pas fumer'. Les fumeurs qui ont envie d’arrêter se déclarent davantage en accord avec cette perception. Entre 2005 et 2022, les perceptions relatives à la dénormalisation du tabagisme se sont diffusées, même si sur une période plus récente, certains signes semblent indiquer un inversement de tendance : ainsi, en 2022, 27,3% de personnes sont en accord avec l’affirmation 'fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe', contre 21,7% en 2017. Conclusion – Les résultats suggèrent une réduction des normes sociales favorables au tabagisme en France hexagonale, qu’il sera nécessaire de confirmer lors de futures enquêtes. Des disparités sociales persistent. Les campagnes et les interventions de dénormalisation devraient cibler les groupes les plus affectés par le tabagisme. [Résumé d'éditeur]
Du 1er mai au 30 novembre de chaque année, Santé publique France coordonne la surveillance renforcée saisonnière du chikungunya, de la dengue et du Zika.
En raison de la propagation inédite du chikungunya en France hexagonale, les autorités sanitaires redoutent l’apparition de foyers en dehors des zones habituellement touchées.
Le jeudi 12 juin à Besançon, le colloque des Villes-Santé a rassemblé plus de 150 participants représentant 37 villes et intercommunalités de France métropolitaine et d’outremer autour de la thématique « Jeunesse, santé et bien-être ». Suite à cette journée de rencontres, le Réseau français Villes-Santé vous partage son plaidoyer « Agir pour la santé des jeunes par une approche globale, inclusive et équitable ».
Pensées suicidaires, addictions, troubles alimentaires, anxieux ou dépressifs… en matière de santé mentale, l’adolescence est une période à risque. Une tendance encore aggravée par certains facteurs socio-économiques et par une actualité anxiogène. Pour lutter contre leur apparition à la puberté, l’activité physique peut avoir un rôle à jouer.
Cette synthèse s’adresse à tous ceux et celles qui œuvrent en petite enfance, et qui sont impliqués dans les actions de soutien aux familles et au développement de l’enfant. Elle s’appuie sur une recension de seize études scientifiques portant sur l’instabilité résidentielle chez les enfants de moins de 6 ans. Elle examine plus en détail ses effets potentiels sur le développement de l’enfant et sa réussite scolaire. Elle identifie également le rôle joué par certains facteurs associés.
Dans la poursuite du rapport “Éveil à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Donner le pouvoir d’agir”, le Conseil publie une série de fiches pratiques, établies avec de nombreux partenaires, à destination des parents, enseignants, utilisateurs de réseaux sociaux et victimes de haine en ligne.
Le taux de participation de la population cible national standardisé était de 55,8 %, en progression par rapport à 2017 (51,2 %), et en forte progression depuis 2022 (52,3 %), mais toujours inférieur au seuil européen acceptable de 70 %.
Dans un contexte où les adolescents investissent de plus en plus tôt les réseaux sociaux et où les frontières entre vie privée et espace public se brouillent, l’éducation à la vie affective et sexuelle va de pair avec l’éducation aux médias. Il s’agit d’apprendre à prendre du recul sur les contenus qui circulent et à résister à la pression de groupe.
Le projet Aliment'actions déploie de multiples actions sur le territoire du Pays de Langres auprès de différentes structures qui accompagnent des publics divers. Ainsi, pour chacun des objectifs, une action a été déployée par les acteurs éducatifs du territoire à partir de leurs champs de compétences et de leur expérience.
Pour inciter les foyers à accéder à une alimentation locale et bio, le dispositif Défi Foyer à Alimentation Positive (défi FAAP) a été proposé.
Le projet intitulé « Clés de réussite pour une restauration collective durable » a été mis en place pour accompagner les acteurs la restauration collective.
La notion d'une seule santé peut parfois paraitre abstraite. A partir de données chiffrées qui concernent les différents aspects d'une seule santé (santé humaine, santé du vivant), ce quiz permet de mieux identifier les liens qui existent entre eux.