Cet article présente, à partir des résultats du Baromètre de Santé publique France 2021 (hexagonal et DROM – départements et régions d’outre-mer), les niveaux de fréquences de consommation par les individus adultes de quelques groupes alimentaires : les fruits, légumes, féculents complets, légumes secs et boissons sucrées par rapport aux recommandations du PNNS, ainsi que les facteurs sociodémographiques associés.
Veille documentaire
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Selon le baromètre de Santé publique France, près d’un quart des femmes et 18 % des hommes consomment cinq fruits et légumes par jour. Les jeunes adultes sont les moins enclins à suivre cette recommandation.
Pauline Roca, sage-femme dans le Val-d’Oise, se rend, comme d’autres soignantes volontaires, dans des établissements médico-sociaux pour des consultations longues ou des ateliers de prévention avec des femmes handicapées. Ce dispositif devrait entrer dans le droit commun cette année.
La Semaine Européenne de la Vaccination (2025 (27 avril au 03 mai) est l’occasion de promouvoir la vaccination et de rappeler son rôle essentiel. Pilier historique et fondamental de notre système de santé, la vaccination reste le moyen le plus efficace de se prémunir contre de nombreuses maladies infectieuses, et de diminuer le risque d’épidémie. La vaccination des seniors est au coeur de la SEV.
L'Agence régionale de santé Île-de-France lance le 1er mai 2025 sa campagne de surveillance renforcée de la présence et de l’implantation du moustique Aedes albopictus, communément appelé moustique tigre, sur le territoire francilien.
La Société française de pédiatrie et d’autres sociétés savantes lancent un appel à la prévention des risques dus à l’exposition des enfants aux écrans, qui ne sont « pas adaptés à un cerveau en développement ».
Promotion Santé Auvergne-Rhône Alpes propose un nouveau type de support pour faire le tour d’une thématique de manière interactive : le Repère 360°. Quatre rubriques pour explorer la promotion de la santé mentale à travers 4 rubriques : COMPRENDRE - Promotion de la santé mentale : de quoi parle-t-on ? CHANGER DE REGARD - Quels enjeux et défis en promotion de la santé mentale ? AGIR - Quels niveaux et principes d’actions ? Quelles recommandations ? ALLER PLUS LOIN - Sélection de ressources documentaires
Pauline Roca, sage-femme dans le Val-d’Oise, se rend, comme d’autres soignantes volontaires, dans des établissements médico-sociaux pour des consultations longues ou des ateliers de prévention avec des femmes handicapées. Ce dispositif devrait entrer dans le droit commun cette année.
Dans la continuité des malles bibliographiques pour éduquer à l'égalité, le Centre Hubertine Auclert fusionne ses deux malles existantes pour les enfants du premier degré et ajoute des ressources pour les 0-3 ans, afin d'outiller les personnels de l'éducation de la petite enfance et de l'enfance plus efficacement. Elle est organisée autour de huit thèmes : abécédaire, genre en questionnement, contes et fictions non stéréotypés, affirmation de soi, rôles sociaux, diversité des familles et relations amoureuses, corps et intimité et consentement, prévention des violences. Sous les références des ouvrages, ont été ajoutées les tranches d'âges (0-3 ans, 3-6 ans et 6-10 ans) pour permettre de cibler les ouvrages selon le public envisagé.
Le changement climatique est l’un des grands défis de notre époque. La prise de conscience de ses conséquences génère de nombreuses conséquences sur la santé mentale, notamment ce qu'il est convenu d'appeler l'éco-anxiété. Il n'y a pas actuellement de définition consensuelle de ce terme qui s'inscrit sur un large spectre de gravité allant de simples symptômes de faible intensité à une véritable maladie, proche de l'anxiété chronique généralisée mais aussi, selon les cas, des troubles traumatiques, maladie dont les critères devraient être précisés. Il en résulte qu'il ne faut pas médicaliser d'emblée des symptômes qui sont d'origine sociétale et dont la réponse est d’abord de proposer des lieux d'écoute, d'information, la possibilité de s'investir et d'agir pour cette cause. Des soins psychologiques voire psychiatrique sont cependant à envisager si les symptômes deviennent sévères, chroniques, avec un retentissement sur la vie de la personne. Ce texte aborde aussi très rapidement les profils des personnes les plus à risque de développer ces symptômes, quelques déterminants centraux de l'éco-anxiété et enfin la nécessité de développer la recherche sur ce point.
Trois études récentes documentent une augmentation de la consommation de médicaments psychotropes chez les enfants et les adolescents en France entre 2010 et 2023, ainsi qu’une mise à mal des autorisations de mise sur le marché, des recommandations de traitement et des consensus scientifiques internationaux dédiés à la santé mentale de l’enfant et de l’adolescent – en population générale et dans le cas de l’autisme. Ces observations témoignent non seulement de la souffrance psychique des enfants et des adolescents, mais peut-être plus encore de la dégradation du système et des dispositifs de soin, d’éducation et de prévention, et comme le suggère aujourd’hui la littérature internationale, d’une biologisation et d’une médication excessive des questions de santé mentale de l’enfant. Face à de tels constats, les auteurs argumentent la nécessité de créer un Observatoire épidémiologique et clinique de l’enfant et de l’adolescent dédié à la pédopsychiatrie, au handicap et à la protection de l’enfance, afin de produire des connaissances empiriques de qualité sur les pratiques d’accompagnement et de soins psychiques proposées aux enfants et aux adolescents.
La Haute Autorité de santé (HAS) organise depuis 2013 ses travaux dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie sous la forme de programmes pluriannuels prospectifs et évolutifs, dans une démarche impliquant les associations d’usagers et de familles/proches, les organisations professionnelles, les fédérations d’établissements et les institutionnels. Elle se mobilise sur l’ensemble de ses missions, tournées vers la santé au sens le plus large : recommander les bonnes pratiques, sur différentes thématiques, telles que la santé mentale et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, les droits des patients et la sécurité en psychiatrie et les troubles du neurodéveloppement ; mesurer et améliorer la qualité, y compris dans les établissements autorisés en psychiatrie, par le biais de la mesure d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) et de la certification des établissements de santé ; évaluer les médicaments, dispositifs médicaux et actes professionnels en vue de leur remboursement. En 2025, la HAS poursuit son engagement dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie en adoptant un programme de travail pour la période 2025-2030 et en faisant de ce champ un axe prioritaire de son projet stratégique.