La santé des femmes doit être mieux prise en compte. Conçue par et pour les hommes, la médecine a longtemps considéré les femmes comme des exceptions à la norme masculine, entrainant des diagnostics parfois erronés, une prise en charge qui n’est pas toujours optimale et des médicaments inappropriés à leur constitution. Ces inégalités sont couplées à d’autres facteurs qui influent également sur la santé des individus et qui ne sont pas toujours pris en compte.
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Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) joue un rôle clé dans l’orientation des politiques de santé publique en France. Sa mission inclut l’analyse des déterminants de santé et la proposition d’actions transversales. Il est d’autant plus apte à l’assurer qu’il peut s’appuyer sur des données probantes pour évaluer l’impact des déterminants et identifier les leviers d’action. Son indépendance et l’expertise reconnue de ses membres garantissent la crédibilité de ses recommandations. Il peut proposer des stratégies concertées pour construire des politiques cohérentes et conformes à une vision de santé globale, en insistant sur les bénéfices à moyen et long terme d’une réduction des inégalités de santé.
L’article met en lumière la façon dont l’âgisme, combiné au sexisme, accentue la marginalisation des femmes vieillissantes dans la société contemporaine. En s’appuyant sur des observations concrètes et des études, il illustre l’absence de reconnaissance sociale et la hiérarchie des discriminations : l’âge, souvent relégué derrière le racisme ou le sexisme traditionnel, est pourtant un déterminant puissant de la vulnérabilité, notamment pour les femmes. L’auteur relaye des constats de terrain, relevant l’intériorisation par les concernées d’un regard stéréotypé comme leur normalité, et pointe la quasi-absence de démarches véritablement participatives dans les politiques publiques ou structures médico-sociales.
En France, la question de l’introduction de l’éducation sexuelle à l’école est apparue dès le début du xxe siècle. Cette éducation s’est progressivement institutionnalisée, jusqu’à l’inscription dans la loi en 2001 et la mise au point d’un programme détaillé en 2025. Mais la réitération des circulaires ministérielles, en 2018 et en 2022, témoigne de décalage entre les prescriptions et la réalité sur le terrain. De fait, l’éducation à la sexualité demeure une «question socialement vive». C’est sur cette permanence que s’interroge cet article, sur la base d’un corpus d’archives associant des fonds publics (Archives nationales) à des sources imprimées (revues pédagogiques et d’associations) et exploité au moyen d’une analyse de contenu soucieuse de contextualisation et attentive à ce que la controverse publique produit elle-même sur le contexte.
La violence entre partenaires intimes (VPI) est une problématique de santé publique qui affecte une proportion importante de personnes adolescentes. De ce fait, différents programmes de prévention sont développés pour sensibiliser les jeunes. Le programme Étincelles, offert en milieu scolaire au Québec, vise à promouvoir les relations intimes positives et à prévenir la violence chez les jeunes par le biais d’ateliers en classe. Cette étude qualitative avait pour objectif de documenter l’appréciation des jeunes quant aux ateliers du programme Étincelles et recueillir leurs recommandations. Après avoir participé aux ateliers, 30 jeunes (M = 15,6 ans; ÉT = 0,85) ont indiqué avoir apprécié le dynamisme des activités, ainsi que leur potentiel à générer des expériences éducatives significatives, tout en représentant adéquatement leur réalité. Ces constats établissent le programme comme une ressource pédagogique pertinente à l’éducation à la sexualité auprès des adolescents, et permettent de brosser un portrait des notions essentielles, selon les élèves, à incorporer à ces enseignements.
Le guide propose un cadre d’action concret pour les professionnels et bénévoles confrontés à la complexité des parcours de santé des publics vulnérables. Il décrit comment la médiation en santé s’appuie sur la démarche d’«aller-vers» et le «faire avec» : il s’agit de renforcer la confiance, de lever les obstacles structurels et relationnels à la prévention et aux soins, notamment via l’adaptation culturelle et la formation continue des intervenants. Les métiers, statuts et formations évoluent, prenant en compte les attentes institutionnelles et les réalités locales. Ce guide structure la mise en œuvre de dispositifs de médiation ancrés territorialement : analyse des besoins partenariaux, mode d’intégration des médiateurs dans les équipes, diversité des profils et des modes d’action (aller-vers, accompagnement administratif, ateliers collectifs, lien social, etc.). Une attention forte est portée à l’évaluation, à l’éthique, à la participation effective des publics et au développement de modes de coopération intersectoriels durables.
Microplastiques, nanoplastiques… ces déchets plastiques de tailles et de caractéristiques variables s’accumulent dans l’environnement… ainsi que dans nos organismes. Concernant la femme enceinte, des expériences en laboratoire suggèrent que certains de ces fragments microscopiques seraient susceptibles de traverser le placenta. Mais les données manquent pour évaluer les risques pour le fœtus.
Cette doc'éthique explore les questions de la liberté du choix pour l'aidant et l'aidé, les risques inhérents à la relation d'aidance pour l'aidant et l'aidé, la place particulière des professionnels de santé face à ce binome. Sont également exposés les concepts du care, de la vulnérabilité et de la responsabilité partagée.
Ce guide apporte une structuration rigoureuse du pilotage Une seule santé, centrée sur la mise en place de mécanismes de coordination plurisectoriels et l’élaboration de plans d’action nationaux. Les recommandations sont directement transposables pour renforcer la gouvernance, formaliser la participation des parties prenantes et améliorer l’intégration des données probantes dans la décision publique. La modélisation des processus permet un suivi continu, l’ajustement des priorités et la mobilisation de ressources durables, essentiels pour répondre aux risques sanitaires complexes.
Nous sommes en train de vivre les étés les plus frais de ce siècle. L’intensification des vagues de chaleur entraînera des impacts de plus en plus importants sur nos sociétés. La fermeture de nombreuses écoles primaires lors de la canicule du mois de juin 2025 n’en est qu’un des premiers exemples. Et c’est dès à présent qu’il faut se préparer à protéger les établissements des prochaines canicules.
La périnatalité n’est pas seulement une période charnière pour la santé des femmes — elle est aussi le révélateur des inégalités de genre qui traversent l’ensemble du système de santé. Le CESE alerte sur une réalité souvent invisibilisée : les femmes paient le prix d’une médecine conçue historiquement par et pour les hommes, où leurs besoins spécifiques, leur santé mentale et leurs situations particulières sont encore trop souvent négligés. À travers 23 préconisations, il propose une refonte ambitieuse de la prise en charge, de la prévention à l’accompagnement, pour corriger les déséquilibres existants.
santementale-info-service.fr est un site de Santé publique France dédié à la santé mentale. Grâce à des contenus simples et validés par des experts, il propose des conseils pour prendre soin de sa santé mentale, des informations sur les différents signes de souffrance psychique, et des ressources pour se faire aider ou aider un proche.